Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog de la semaine bleue à Clamart, en 2009 !

19 octobre 2009

Mardi 13 et jeudi 15 octobre 2009 : ateliers d'écriture

P1030075S'écrire, écrire ensemble......voilà l'exercice délicat auquel se sont prétés les aînés du club Améthyste du Centre Socioculturel du Pavé Blanc et les jeunes de l'Accompagnement Scolaire de l'Antenne Jeunesse 12-17.

Et pourquoi ne pas parler..............de nos 10 ans. Après tout, nous avons tous eu cet âge. Mais pourtant, est-ce les mêmes souvenirs que nous en gardons ?
P1030087

Voici le début de notre rencontre, comment nous avons appris à nous connaître.

Pour (re)lire le blog de la semaine bleue 2008, cliquez ici !

Publicité
Publicité
19 octobre 2009

Quand Simone avait 10 ans... Son cahier d'école

Pendant l'atelier d'écriture, Simone nous a rapporté son cahier d'école, nous découvrons la magnifique écriture d'une jeune clamartoise en 1938.

SIMONECAHIERCOUV

SIMONECAHIER

SOUVENIRSSIMONE

BILLETHONNEUR

19 octobre 2009

Quand Marie Sophie avait 10 ans... Mes souvenirs d'école

P1030233Quand j’avais 10 ans...

J’habitais dans une ville de la vallée du Rhône. Je suis née à Valence.

Mes parents tenaient une petite épicerie, dans la rue Bouffier.

Tous les matins, en allant à l’école, j’allais à la boulangerie m’acheter un croissant tout chaud.
Sautillant gaiement, je me rendais à l’école qui se trouvait non loin de chez moi.

J’avais des copines avec qui je jouais dans la cour de l’école avant de nous rendre en classe.
La maîtresse que je préferais s’appelait Madame Cormillon.
En arrivant, elle nous faisait copier dans notre cahier un proverbe, où une morale qu’il fallait apprendre par cœur.P1030157

Cette maîtresse avait une fillette de notre âge qui était aussi dans notre classe. Elle s’appelait Colette. C’était ma copine ainsi que Ginette, Marcelle.

Pour se rendre dans notre classe, il y avait un grand balcon tout le long des classes.
Au bout du balcon, une grosse cloche carillonait pour nous faire savoir que c’était l’heure de sortir.

A l’heure de la récréation, nous jouions à sauter à la marelle, où à la corde, où à courir à chat perché.

En rentrant de l’école, j’arrivais en courant à la maison.




Soeur Cécile nous apprenait le cathéchisme en chantant, où j'allais avec ma copine Margot, tous les jeudi après-midi.
Où nous jouions, dans la cour du patronage,
Une fois par an, avant les grandes vacances d'été, nous avions la fête des écoles, toute la
Ville était en liesse, nous défilions jusqu'au Champ de Mars, avec la fanfare de la ville.
En vacances, en Ardèche, chez des cousins près d'une rivière, où nous pataugions avec ma cousine Suzanne.
Noël : nous attentions impatiemment nos cadeaux.
P1030120
Images, dans un beau livre illustré.
Rires et chants dans la chorale où j'étais inscrite.
Souvent, je pense à cette époque, gravée dans ma mémoire, qui me stimule.
Dans ma rue vivante, populaire.
Enfants, jouant à la fontaine au coin de la rue, les pieds nus dans l'eau.
Nous étions heureux, insouciants.
Fête foraine s'installant sur le boulevard derrière chez nous, où j'allais regarder monter les manèges, baraques foraines, loteries.
A la fête de la St Jean, les grands garçons de la rue récoltaient des cajeots, cartons, chez les commerçants pour faire un feu de joie, et sauter par dessus.
Ne voyant pas le danger, insconscients.
Ce jeu a été interdit par la suite.
Enfance d'insouciance, quels beaux souvenirs.

19 octobre 2009

Quand Ghislaine avait 10 ans... C'était la guerre

P1030094Je ne me souviens que de choses tristes.

C’était la guerre.
Il n’y avait que douleur autour de moi, l’angoisse, la peur, la faim. Les files d’attente au marché ou après des heures de queue il n’y avait plus rien sur les étals, et le froid toujours présent.

L’école, je ne m’en souviens plus. J’avais trop de soucis.
Il fallait vite rentrer après l’école. Les bombardements pouvaient exploser à tout moment. Il n’y avait pas de moments de bonheur, de détente. C’était toujours l’attente d’un mauvais coup…

Nous n’avions pas de télévision bien évidemment, même la radio est arrivée plus tard.

Cette angoisse ne m’a jamais quittée.

19 octobre 2009

Quand Martine avait 10 ans

L'année de mes 10 ans est pour moi très importante ; j'en garde un grand souvenir, à vie. En effet mes parents avaient fait depuis déjà quelques années la recherche d'appartement : sans réponse ou bien négative car se loger était tres difficile.

Nous habitions à l'hôtel, dans une piece avec petite fenêtre, vue sur les toits, où les toilettes et l'eau courante se trouvait sur le palier. Il y avait peu de conford.

Le soir de mon anniversaire mon pere rentra du travail avec une bonne nouvelle :

Nous devions amménager dans un appartement avec chambre et salle à manger. Pour tous les trois c'était une grande joie ; nous allions quitter l'hôtel du 14 ème arrondissement de Paris et vivre en banlieue, à Noisy le sec.Rêveuse , je comparais ce lieu à une ville de campagne, ne pensais qu'à l'inscription dans ma nouvelle école.

C'était un grand changement, le bonheur.

Martine

Publicité
Publicité
19 octobre 2009

Quand Roshita avait 10 ans...

P1030159Quand j’avais 10 ans, ma matière préférée c’était le français.
Mon jeu préféré était le vocabulton. Dans la cour de récréation, je jouais au ping-pong et au basket.
Mon chanteur préféré était Michael Jackson.
Mon loisir préféré était la lecture. J’étais en CM2 et j’adorais les origamis. Je suis allée pendant deux semaines à Hauteluce avec ma classe, pour faire du ski et nous avons construit un igloo.

Solitaire
Origamis
Utile
Voir
Enfant
Neige
Igloo
Raconter
Ski

19 octobre 2009

Souvenirs des 10 ans des résidents de la maison de retraite Chantereine

René : "Je me souviens très bien des acrobaties que nous faisions dans les arbres avec les copains. Nous faisions de l'acrobranche avant tout le monde dans les années 30 en Algérie."

Madeleine : "C'est avec Carmen, Germaine, et Marivonne que j'aimais sauter à la corde, derrière l'immeuble, dans la petite cour. On inventait toutes sortes de sauts, on s'amusait bien."

Mariette : "Je venais de perdre mon papa, j'avais 10 ans mais avec mes cousines, les seules distractions que nous avions c'était jouer à la marchande et à la marelle. A cette époque, il n'y avait pas beaucoup de jouets, et surtout pas beaucoup d'argent."

19 octobre 2009

Les 10 ans d'Eliette

J'ai 10 ans

Je gambade dans la campagne Bordelaise, on attrape des canetons que l'on attache par une patte et on s'amusait à les faire voler.

J'ai un copain James dit Jamy, on partage tout : goûter, bonbons et même les patins à roulettes, on en prend chacun un ce qui fait que nous ne savons pas en faire ni l'un ni l'autre.

La vie est belle quand on a dix ans, on a tous les bonheurs du monde quand on a dix ans, mais voilà on ne le sait pas quand on a dix ans.

Eliette

19 octobre 2009

Quand Françoise avait 10 ans...

Acrostiche

Françoise

Mes dix ans

P1030152Sérieusement que pensez-vous de l'année de mes dix ans ?
Officiellement j'étais une bonne élève qui avait un an d'avance.
Une nouvelle année commençait et, comme je n'aimais pas ma maîtresse, j'étais souvent punie et envoyée dans la classe de fin d'études où un casier plein de lettres d'imprimerie m'attendait.
Vraiment je n'avais plus le goût des études, il était beaucoup plus agréable d'écrire un journal à l'aide de l'imprimerie et de la linogravure.
Enfin les vacances allaient arriver…
Noël et les cadeaux tant attendus : une paire de patins à roulettes 4 roues pour faire des courses sur le trottoir avec mes camarades après l'école et …une imprimerie !
Incroyable ! Les patins étaient là mais une belle poupée, habillée par ma grand-mère qui était couturière, avec une tête en porcelaine remplaçait l'imprimerie.
Résultats : Je n'ai jamais joué avec la poupée de peur de lui casser la tête et j'ai du redoubler ma 7ème.
Surprise : mes parents ont accepté le redoublement et m'ont offert une petite imprimerie en plus du cahier de vacances.
 

Françoise

Poème : Mes dix ans
Je suis en classe de 7ème
Dans une école du XVème
Où il n'y a rien que des filles.
Quatre personnes, c'est ma famille :
Ma mère qui est comptable,
Mon père bon menuisier,
Un frère exécrable,
Et moi qui suis l'aînée.
Pas de télévision,
Faut apprendre les leçons.
Content ou pas content,
On y passe du temps.
Mon activité préférée,
C'est vraiment de jouer:
Quelle insouciance,
C'est ça l'enfance.

Françoise

Mes dix ans 

Françoise

C'était en 1957, j'avais 10 ans. J'habitais Paris XV°, dans le quartier des abattoirs. Mon père était menuisier aux Charpentiers de Paris dans le XV° et il se déplaçait en vélo. Ma mère était comptable à la Régie Immobilière de la Ville de Paris dans le VII° où elle allait travailler en métro (nous n'avions pas de voiture). Mon frère et moi allions à pied à l'école Cherbourg, et sur le chemin nous rencontrions de pauvres chevaux qui partaient pour l'abattoir et parfois certains s'échappaient.

Comme j'étais l'aînée, tous les matins j'allais acheter le pain et je gardais la monnaie pour me payer un roudoudou ou un rouleau de réglisse en allant à l'école. J'étais en 7ème. Nous n'étions que des filles et portions toutes des jupes ou des robes recouvertes d'une blouse.

Dans la cour nous jouions à la marelle, à la corde à sauter, à la balle… et parfois nous lancions les balles chez les garçons : ils nous envoyaient des avions avec des messages nous indiquant comment les récupérer.

En classe, comme j'étais dans les plus grandes, j'étais toujours au dernier rang. Mon impatience pour répondre faisait que je me retrouvais souvent debout devant ou punie derrière le tableau pivotant ou sous le bureau de la maîtresse.

Le soir nous avions des devoirs et des leçons et moi aussi souvent des punitions. Comme mes parents rentraient tard, vers 19 heures, je goûtais et installais mes livres et cahiers ouverts sur mon bureau et, alors que mon frère commençait son travail, je descendais rejoindre mes copines sur le trottoir. Nous y faisions des courses de patins à roulettes (les miens avaient 4 roues et pas de freins je les avais donc raccourcis pour que mes bouts de chaussures puissent freiner) et étions souvent arrêtés par la police qui voulait nous envoyer dans le square, sur la piste.

Dès le retour de mes parents, ma mère s'occupait de notre travail alors que mon père, qui avait fait les courses, faisait la cuisine. Si nous avions été assez rapides, après dîner, nous disputions une partie de jeu de société avant d'aller nous coucher. (Nous n'avions pas la télévision afin qu'elle ne nous empêche pas de travailler)

A cette époque, nous n'avions pas cours le jeudi mais nous avions école le mercredi et aussi le samedi toute la journée.

Le jeudi matin était consacré au catéchisme après un lever plus tardif. L'après midi j'allais en sortie avec les âmes vaillantes puis au judo (jusqu'à ce que je me casse la jambe dans un trou du tapis).

Le dimanche matin je me levais pour prendre un bain (le seul de la semaine) puis je m'habillais en habits du dimanche pour aller à la messe où je devais faire signer ma carte de présence. Au retour je me changeais pour jouer un peu avant le déjeuner. L'après midi nous faisions des activités en famille suivant le temps : jeux, cinéma, visite de musée, promenade au parc Montsouris, au jardin du Luxembourg, au bois de Clamart ou …invitation chez des amis de mes parents. Le soir c'était, la plupart du temps, le dîner au restaurant de mon parrain, place St Michel, à la Taverne du Palais (actuellement la librairie Gilbert Jeune). Mon dessert y était toujours une glace melba (fraise ou pêche suivant la saison).

Mes dix ans

Faut-il oublier cette année de mon enfance ? P1030070

Rentrée en 7ème, dans ce XVème arrondissement parisien où, sur le chemin de l'école, avec mes camarades, nous rencontrions de pauvres chevaux qui partaient pour l'abattoir.

Ambition de réussir cette dernière année d'école avant d'être orientée vers le lycée plutôt qu'au cours complémentaire ou en fin d'études.

Nostalgie de ces deux mois et demie de vacances divisés en trois parties :

- la colonie avec les copines : les promenades, les grands jeux et les veillées

- le bord de la mer avec les parents : les châteaux de sable, les baignades et les pêches à pied

- la campagne chez la grand-mère : les vaches à garder, les moissons, les foins que nous rentrions avec Mignonne qui tirait le chariot, la corvée d'eau et les interminables jeux, cueillettes, promenades à bicyclette qui nous faisaient oublier l'angélus.

Cour de récréations séparée de celle des petits et des garçons : nous y jouions entre filles à la marelles, à la corde, à la chandelle, au ballon prisonnier, au fermier dans son pré… où à jongler à 3 ou 4 balles.

Obligation d'obéir sous peine de punitions, retenues ou … coups de martinet.

Impossibilité de sortir le soir avec les copines : il fallait rester à la maison.

Soirée animée dans l'appartement où toute la famille réunie autour de la table nous disputions une partie de jeu de société (jeu de l'oie, petits chevaux, loto, nain jaune…) suivant le temps qu'il restait avant l'heure du coucher

Evidemment, nous n'avions pas la télévision à la maison : elle nous aurait empêchés de travailler.

16 octobre 2009

La fresque

DSC01914Création depuis début octobre d'une fresque picturale intergénérationnelle, avec pour participants :

- le club améthyste André Charré sur le thème des jeux de carte
- le club améthyste du Pavé Blanc sur le thème des jeux de bille
- l'antenne jeunesse du Pavé Blanc sur le thème du jeu de corde
- la maison de retraite Bel Air sur le thème de la Wii
- le centre de loisirs primaire La Fontaine sur les thèmes du cerf-volant, le skateboard et la marelle
- le centre de loisirs primaire Les Rochers sur le thème du jeu de cerceau dans une cour d'école

Cette fresque sera inaugurée par Monsieur le Maire le mercredi 21 octobre à la salle des Fêtes Hunebelle à partir de 14 heures. Elle circulera ensuite dans tous ces lieux.

DSC01915

Témoignage de Françoise sur la réalisation de la fresque à Charré :
Les jeux de cartes.


Dans notre centre nous avons fait une fresque collective sur les jeux de carte. Le premier jour, nous devions chercher des dessins sur une feuille de papier puis des mots ou expressions qui étaient en rapport avec les cartes.

Le lendemain, des volontaires ont reproduit avec difficulté leur dessin sur une toile. Ça nous a bien amusé et le temps nous a paru trop court. Heureusement qu'Aline était là pour terminer le travail en collant toutes nos réalisations.

Françoise

DSC01902

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Le blog de la semaine bleue à Clamart, en 2009 !
Publicité
Publicité